Celui qui parvient à la Vérité laisse derrière lui toutes les ténèbres, il aura une explication pour tout, il connaîtra les rapports de toutes choses, il comprendra que son chemin mène vers le Haut, qu’il a trouvé la connexion avec Dieu, qu’il ne peut plus se tromper parce que Dieu Lui-Même lui apporte la vérité. Mais parvenir à la vérité veut dire d’abord la désirer sincèrement, puis ouvrir son cœur à tout savoir maintenant porté à sa connaissance, que ce soit par l’extérieur ou bien par l’intérieur sous forme de pensées ; car le cœur aura sa propre tendance à accepter ou à repousser vérité et erreur, et par conséquent, il exercera son influence sur l’homme dans ce sens.
Il faut lutter pour posséder la Vérité, c’est-à-dire qu’il faut que la volonté même de l’homme entre en action ; elle ne peut pas être communiquée simplement à une personne qui reste tout à fait passive, qui ne la désire pas d’elle-même, et qui ne fait pas les préparatifs nécessaires pour pouvoir la posséder. Car une telle personne restera dans les ténèbres de son esprit et ne gagnera pas la Hauteur. Or c’est la Vérité qui est le chemin vers le Haut. La vérité, c’est le bien spirituel amené aux hommes par Dieu Lui-Même, qui cherche un récepteur dans tout être humain et que la volonté de chaque homme peut s’approprier, parce qu’elle peut être communiquée à l’homme des manières les plus différentes, mais ce qui présuppose toujours le désir pour elle.
Et celui qui l’a en sa possession ne se trouve plus dans les ténèbres ; pour lui, tout est clair comme le jour, pour lui il n’y a plus de doute, car même ce qui ne lui est pas encore clair lui sera élucidé en réponse à ses prières, pourvu qu’il s’adresse à la source de cette Vérité, c’est-à-dire que c’est à Dieu Lui-même qu’il soumet ses doutes et ses questions, en attendant que Dieu lui réponde par le cœur. Le désir de la Vérité, de la communication avec Dieu par la pensée, et l’écoute de ce qui viendra de son intérieur lui garantiront alors une réponse claire et véridique. Et vous, les hommes, devez savoir qu’il ne doit pas nécessairement exister pour vous des questions inexpliquées pourvu que vous vouliez des lumières et que vous posiez toute question à Celui Qui est la Vérité Même, et Qui est prêt à en faire part à Ses enfants terrestres pour leur donner de la lumière, pour leur éclairer le chemin vers la Hauteur.
Le premier homme créé, en ce qui concerne son corps, était aussi un acte de création de Mon Amour. Il Me fallut créer au spirituel déchu une enveloppe extérieure au moment où il était, à force de son travail, remonté des profondeurs jusqu’à un niveau qui lui permettait de passer la dernière épreuve de volonté en toute liberté. Il Me fallut créer des formes pour tous les esprits originels créés jadis dont toutes les substances antérieurement dissoutes s’étaient de nouveau rassemblées après un temps infiniment long, qui donc comme êtres de nouveau conscients du moi attendaient d’être admis à une activité. La création d’une telle forme extérieure pour un esprit originel n’était rien d’autre que les innombrables Œuvres de Création surgis auparavant ; c’était Ma Pensée extériorisée qui par Ma Volonté se montrait devant Moi toute exécutée.
Mais donner la vie à cette forme créée n’était possible qu’en la pénétrant par Ma Force d’Amour. Le spirituel créé à l’origine était de l’Énergie d’Amour écoulée de Moi. Donc, pour animer la forme extérieure, il lui suffisait d’en prendre possession. Le spirituel se trouvait juste avant son achèvement, mais il en était très éloigné parce qu’il lui manquait l’ultime connaissance, parce que le péché qui accablait toujours le spirituel l’avait privé de la connaissance complète, et que dans cet état il avait donc encore besoin d’instructions et de commandements. Pour gagner de nouveau cette connaissance, il devait mûrir lentement en obéissant à ces commandements.
Une grande lutte spirituelle avait précédé étant donné qu’il y avait un grand nombre de ces esprits originels déchus qui voulaient prendre demeure dans la première forme créée par Moi. Car ils savaient qu’ils ne trouveraient de nouveau accès à Moi que dans la forme d’un homme et qu’ils n’arriveraient à une plénitude illimitée de Force et de Lumière que par une vie probatoire pendant laquelle ils devraient prouver dans quel sens ils feraient usage de la Force à leur disposition. Mais J’ai choisi Moi-même cet esprit originel qui devait séjourner dans le premier homme.
Car J’étais le Seul à savoir en qui la résistance contre Moi s’était suffisamment affaiblie pour qu’il pût être chargé de la dernière épreuve de la vie terrestre ; Je savais quelle volonté aurait pu résister aux tentations de ma force d’opposition. J’ai donc choisi un esprit originel qui avait jadis été en tête de la défection des esprits, accablé en effet plus lourdement par ce péché, mais que Mon amour s’efforçait d’autant plus de regagner, parce que dans ce cas, d’innombrables êtres l’auraient suivi et la Rédemption se serait passée beaucoup plus rapidement. Il est vrai que depuis des éternités Je savais que cet esprit originel échouerait. Cependant, c’était l’esprit le plus fort en ce qui concerne sa volonté transformée pendant les stades préalables, donc il avait droit à être transféré à l’état de libre arbitre le premier, car c’était lui qui offrait la meilleure perspective pour réussir l’épreuve de volonté.
La forme du premier homme, avant que cet esprit originel ne s’y installât, était visible pour Lucifer aussi, qui savait bien que cette forme était la porte de passage du règne des ténèbres, de son domaine, à Mon Règne, le Règne de la Lumière. Il savait également que, à moins de perdre sa suite, il lui fallait, pendant ce temps probatoire accordé à l’homme, appliquer tout moyen possible pour M’arracher le spirituel afin de faire tourner le résultat de l’épreuve à son avantage.
La forme créée par Moi était encore sans vie lorsque Lucifer s’en emparait pour l’animer de son esprit à titre probatoire. Mais son esprit effréné fit éclater la forme, et il était sûr du fait que tout esprit banni dans cette forme la ferait éclater, et que pour lui, il n’y avait aucun risque de perte. J’admettais cette tentative pour lui prouver maintenant que son hypothèse était fausse. Car le spirituel qui devait s’incorporer dans l’homme n’avait plus la même volonté que Lucifer, suite à sa longue course de développement dans la Création ; il s’installait docilement dans la dernière forme extérieure, et cet esprit originel-là était de nouveau proche de l’état originel, et avant la chute, la forme extérieure ne lui semblait pas être une chaîne. Car il était Maître de la Création, c’était en maître qu’il pouvait commander la Terre avec toute Création à sa disposition. Il était puissant et vigoureux, sujet seulement à Ma Puissance qui ne lui imposait qu’un seul commandement facile, et en obéissant il aurait brisé toute chaîne qui lui était encore imposée.
Et lorsque Lucifer s’en rendit compte, il réfléchit à ce qu’il pouvait faire pour empêcher l’homme d’obéir à ce commandement ; et comme il connaissait lui-même la forme du premier homme, il essaya de la lui rendre odieuse en la représentant comme une chaîne, en lui représentant la liberté comme dépendante de l’infraction de ce commandement, donc d’irriter de nouveau contre Moi l’âme de l’esprit originel en lui faisant croire que Je ne lui accorderais pas la pleine liberté. Ce fut une induction en erreur consciente à laquelle le premier homme aurait pu résister – si seulement il avait suivi Mon commandement facile, si pour le moment il s’était contenté de posséder une puissance et une vigueur qui en effet le rendait bienheureux jusqu’au moment où Mon adversaire allumait en lui un désir impur : d’être plus grand que Celui Qui lui était reconnaissable comme Puissance au-dessus de lui, Dont il avait connaissance, mais Dont il dédaignait quand même le commandement.
La chute du premier homme fut ainsi une répétition de la première chute de cet esprit originel. Il suivit Lucifer et précipita d’innombrables êtres dans la profondeur, de sorte que maintenant, tous les descendants du premier homme étaient réduits à l’état de faiblesse de pécheurs jusqu’à ce que Jésus leur vînt en aide, jusqu’à ce que Jésus-Christ, par Sa mort sur la croix, gagnât aux hommes la force de volonté nécessaire, jusqu’à ce que Jésus-Christ opposât aux tentations de Lucifer Sa forte Volonté et l’emportât sur lui.
Rien n’aurait pu amener le premier être créé, Lucifer, à parcourir le chemin terrestre en tant qu’homme, tant qu’il se sentait encore lui-même maître du monde spirituel qui M’avait fait défection avec lui, car lui-même n’avait pas parcouru la voie par la matière, par la Création avant la création des premiers hommes. Cet esprit primordial était toujours, en matière de volonté, Mon adversaire le plus acharné, il se sentait lui-même maître de la Création contenant le spirituel qui l’avait suivi jadis, même s’il n’avait pas d’influence sur ce spirituel.
Donc en lui subsistait toujours une résistance constante, et il ne se serait jamais soumis à une coercition, jamais il ne serait entré de bon gré dans une forme que Ma Volonté avait créée, parce qu’il haïssait toutes les formes créées pour le spirituel, tous les Œuvres de la Création, et cherchait à les détruire. Mais le pouvoir sur les Œuvres de la Création lui avait été ôté, tandis que l’influence sur le spirituel lui avait été concédée au moment où celui-ci devait se décider librement en Ma faveur ou en la sienne. Il savait aussi qu’il ne pouvait détruire une forme dès le moment où elle était habitée par des êtres spirituelles, et c’est pourquoi il examina la forme du premier homme à l’avance, car son but était de faire éclater sa forme extérieure par l’esprit originel lui-même qui devait y être incarné, parce qu’il croyait lui procurer ainsi la liberté que J’avais enlevée au spirituel pendant son passage par les Œuvres de la Création. Il voulait M’empêcher de mener à bien le Plan de Salut.
L’antagonisme entre Moi et lui existe depuis sa défection, et de son côté, il n’y renoncera jamais avant de se reconnaître totalement dépourvu de force et, dans la plus profonde faiblesse et bassesse, il Me priera de lui donner de la Force. Pour cette raison, il aurait été impossible de le laisser séjourner, lui, dans la première forme humaine. Car en lui, il n’y avait pas la volonté de remonter vers le Haut, tandis que le spirituel, ayant déjà parcouru la Création en état de contrainte, était déjà affaibli dans sa résistance contre Moi et ne devait que faire preuve une fois de renoncer pour de bon à la résistance contre Moi et contre Ma Force d’Amour. Et Lucifer savait combien ce spirituel s’était déjà éloigné de lui, et il savait aussi que maintenant il risquait de le perdre définitivement. Et puisque l’esprit originel engendré dans le premier homme avait été jadis un appui principal, la chute de celui-ci l’intéressait spécialement. Mais il savait aussi de son désir actuel d’être délivré de toute chaîne matérielle.
A cet esprit originel J’associai maintenant un deuxième être qui devait lui servir de soutien et, en même temps, d’épreuve de volonté. Chacun d’eux aurait pu aider l’autre à atteindre le dernier but ; Je ne plaçai pas la responsabilité sur une épaule seule ; à tous les deux, Je donnais le commandement, et tous les deux pouvaient atteindre le but ensemble. Et Lucifer se servit de ce deuxième être, dont il reconnaissait la volonté affaiblie, et ainsi il espérait arriver au but.
L’épreuve de volonté devait être exigée du premier couple humain, et pour cette épreuve, les forces adverses devaient pouvoir agir également, car Lucifer aussi combattait pour ses créatures qu’il ne voulait pas lâcher bien qu’elles fussent à Moi. Son plan réussit, mais ne M’empêchait pas de donner toujours de nouveau à d’innombrables êtres la possibilité de se transformer en homme sur cette Terre et d’atteindre ainsi un degré de maturité de plus en plus élevé, bien que par la chute du premier homme la porte du Royaume de la Lumière fût resté close jusqu’à la venue de Jésus-Christ.
Ainsi la Rédemption des êtres spirituels était différée, mais pas annulée, car ce que le premier homme ne put faire fut accompli par l’Homme Jésus. Il était plus fort que Mon adversaire, car il se servait de Ma Force. Il M’était et Me restait attaché par l’Amour et accomplissait volontairement ce que les premiers hommes n’avaient pas accompli comme commandement. Il s’est totalement soumis à Ma Volonté, et il M’a prouvé Son dévouement par Sa souffrance et Sa mort sur la croix. Il connaissait le péché originel et le tort répété par les premiers hommes, et afin d’annuler cette dette, afin de racheter les hommes, il Me fit un sacrifice que J’acceptai comme suffisant, un sacrifice qui ouvrit de nouveau la porte du Royaume Spirituel, la voie vers Moi, de sorte que maintenant, toutes Mes Créations peuvent maintenant assurer leur Salut en Le reconnaissant comme Fils de Dieu et Rédempteur du Monde.
Amen
TraducteursChi lotta fino ad arrivare alla Verità, lascia dietro di sé tutte le tenebre, avrà una spiegazione per tutto, conoscerà il collegamento di tutte le cose, riconoscerà che la sua via conduce verso l’Alto, che ha trovato il collegamento con Dio, che non può più sbagliare, perché Dio Stesso gli porta la Verità. Lottare per la verità significa innanzitutto desiderarla seriamente e poi aprire il cuore per ciò che ora gli viene portato in conoscenza, sia dall’esterno oppure anche dall’interiore in forma di pensieri. Perché il cuore sarà disposto ad accettare o a respingere la Verità e l’errore, e quindi agirà anche sull’uomo di modo corrispondente.
La Verità dev’essere conquistata in questo che la volontà dell’uomo stesso deve diventare attiva, non può essere semplicemente comunicata all’uomo che si comporta in modo del tutto passivo, che non vuole lui stesso prendere le disposizioni necessarie per ottenerla. Poiché egli rimarrà nell’oscurità del suo spirito e non raggiungerà l’Alto. Ma la Verità è la via verso l’Alto. La Verità è il Patrimonio spirituale trasmesso agli uomini da Dio Stesso che cerca in ogni uomo un ricevente, di cui la volontà di ogni uomo può appropriarsi, perché può essere trasmessa all’uomo in un’ampia varietà di modi, ma presuppone sempre il desiderio per la stessa.
Ma chi la possiede, non sta più nell’oscurità; per lui tutto è chiaro come il sole; per lui non esiste più nessun dubbio, perché ciò che non gli è ancora chiaro, anche gli viene spiegato su sua richiesta se soltanto si rivolge alla Fonte della Verità, se espone a Dio Stesso i suoi dubbi e domande e ora aspetta ciò che Dio gli risponde attraverso il cuore. Il desiderio della Verità, il collegamento mentale con Dio e l’ascolto interiore anche gli garantiscono una chiara risposta secondo la Verità. E voi uomini dovete sapere che per voi non deve necessariamente esistere qualcosa di non chiarito se soltanto volete il chiarimento e sottoponete ogni domanda a Colui Che è la Verità Stessa e che anche la vuole trasmettere ai Suoi figli terreni per dare loro la Luce, per illuminare loro la via verso l’Alto:
Il primo uomo creato era secondo il suo corpo anche un Atto di Creazione del Mio Amore. Dovetti creare un involucro esterno allo spirituale caduto quando esso si era di nuovo innalzato dalle profondità così tanto da poter sostenere l’ultima prova della volontà in tutta libertà. Dovetti creare delle forme per tutti gli spiriti primordiali creati una volta da Me che dopo un tempo infinitamente lungo si erano di nuovo raccolti in tutte le sostanze una volta dissolte, che dunque aspettavano di nuovo come entità coscienti di sé il permesso per un’attività. Creare la forma esteriore per un tale spirito primordiale non era altro che le infinite Opere di Creazione che erano state realizzate in precedenza, era il Pensiero messo fuori da Me, che attraverso la Mia Volontà anche si trovava già davanti a Me nella sua esecuzione.
Ma dare ora a questa forma creata la Vita era possibile soltanto compenetrandola con la Mia Forza d’Amore. Lo spirituale creato primordialmente però era Forza d’Amore emanata da Me. Quindi solamente doveva prendere possesso della forma esteriore per farla diventare un essere vivente. Lo spirituale stava poco dinanzi al suo perfezionamento, ma molto lontano dallo stesso perché gli mancava l’ultima conoscenza, perché il peccato gravando sullo spirituale lo aveva derubato della piena conoscenza, di modo che in questo stato necessitava Istruzioni e Comandamenti, che doveva quindi maturare lentamente per la conoscenza attraverso l’ubbidienza a quei Comandamenti.
Dapprima ebbe luogo una grande battaglia spirituale, perché esisteva un gran numero di questi spiriti primordiali caduti che volevano prendere dimora nella prima forma creata da Me. Perché sapevano che soltanto nella forma di un uomo potevano di nuovo trovare l’accesso a Me, che potevano giungere all’illimitata pienezza di Forza e Luce soltanto attraverso una vita di prova nella quale dovevano dimostrare come utilizzavano la Forza a loro disposizione. Ma Io Stesso determinai lo spirito primordiale che doveva prendere dimora nel primo uomo.
Perché unicamente Io sapevo chi aveva allentato la sua resistenza contro di Me a tal punto che gli si poteva imporre l’ultima prova della vita terrena; Io sapevo chi aveva la volontà che avrebbe potuto resistere alle tentazioni della forza opposta a Me. E per questo scelsi uno spirito originario che un tempo era a capo dell’apostasia degli spiriti, il cui peccato quindi pesava su di lui più pesantemente, che però il Mio Amore si sforzò di riconquistare, perché allora lo avrebbero seguito anche innumerevoli esseri e la Redenzione sarebbe andata molto più veloce. Io sapevo ben dall’Eternità del fallimento di questo spirito primordiale. Malgrado ciò era lo spirito più forte per la sua volontà mutata negli stadi antecedenti, che quindi anche era autorizzato a essere trasferito per primo nello stato della libera volontà e che perciò offriva la maggior possibilità di sostenere la prova di volontà.
Ora la forma del primo uomo – prima che vi entrasse questo spirito primordiale – era visibile anche a Lucifero, che sapeva bene che questa forma era la porta di passaggio dal Regno dell’oscurità, dalla sua sfera, nel Mio Regno, nel Regno della Luce. Lui anche sapeva che se non voleva perdere il suo seguito, doveva impiegare ogni mezzo per strappare con forza da Me lo spirituale in questo tempo di prova concesso all’uomo per far risultare la prova a suo favore.
La forma creata da Me era ancora senza vita quando Lucifero si impossessò di lei per vivificarla per prova con il suo spirito, ma il suo spirito indomito fece esplodere la forma, e lui era sicuro del fatto che ogni spirito legato in questa forma dovrebbe farla esplodere e che per lui non esisteva mai più il pericolo di una perdita. Io permisi questo tentativo, e poi gli dimostrai che la sua presunzione era sbagliata. Perché a causa del lungo percorso di sviluppo nella Creazione, lo spirituale che doveva incarnarsi nell’uomo non aveva più la stessa volontà come Lucifero; entrò volontariamente nella forma esterna, e quello spirito primordiale era vicino allo stato originario, e la forma esterna non gli sembrava nessuna catena prima della caduta nel peccato. Perché era padrone della Creazione, poteva comandare come un padrone sulla Terra che stava a sua disposizione con ogni Creazione. Era potente e possente, solo subordinato al Mio Potere, che gli aveva dato solo un leggero Comandamento, la cui osservanza avrebbe fatto saltare ogni vincolo ancora imposto su di lui.
E quando Lucifero si rese conto di questo, cercò i mezzi per impedire agli uomini di ubbidire a quel Comandamento, e dato che lui stesso conosceva la forma del primo uomo, cercava di rendergliela insofferente anche a lui, rappresentandogliela come catena, rappresentandogli la libertà come dipendente dall’infrazione di quel Comandamento, e quindi sobillava di nuovo interiormente lo spirito primordiale contro di Me, che Io non gli davo la piena libertà. Era un cosciente fuorviare, a cui il primo uomo avrebbe potuto prestare resistenza se soltanto si fosse attenuto al Mio facile Comandamento, se dapprima si fosse accontentato del possesso di potere e forza, che lo rendeva davvero beato, finché il Mio avversario attizzò in lui un desiderio impuro, quello di essere più grande di Colui Che gli era riconoscibile come Potenza al di sopra di lui, del Quale sapeva e il Cui Comandamento aveva comunque disprezzato.
La caduta nel peccato del primo uomo quindi era una ripetizione della prima caduta dello spirito primordiale. Seguì Lucifero e strappò con sé nell’abisso innumerevoli esseri, come ora anche tutti i posteriori del primo uomo erano messi nello stato di debolezza di uomini peccaminosi, finché Gesù Cristo non veniva loro in Aiuto, fino a quando Gesù Cristo non conquistò la fortificazione della volontà degli uomini attraverso la Sua morte sulla Croce, fino a quando Gesù Cristo non oppose la Sua forte Volontà contro le tentazioni di Lucifero e lo vinse.
Nulla avrebbe potuto muovere l’essere primo creato, Lucifero, a percorrere il cammino terreno come uomo, finché lui stesso si sentiva ancora come padrone del mondo degli spiriti, che con lui era diventato infedele a Me, perché lui stesso non aveva percorso il cammino attraverso la materia, attraverso la Creazione, prima della creazione del primo uomo. Come spirito essenziale, era ancora il Mio più forte avversario, lui stesso si sentiva come padrone della Creazione, che celava lo spirituale appartenente a lui, benché lui stesso non ne aveva nessuna influenza.
In lui stesso quindi era ancora una resistenza non spezzata, e non avrebbe mai accettato una costrizione, non si sarebbe mai e poi mai recato in una forma che la Mia Volontà aveva creata, perché odiava tutte le forme per lo spirituale, tutte le Opere di Creazione, e cercava di distruggerle. Ma il potere sulle Opere di Creazione gli era stato tolto, invece gli era concesso l’influenza sullo spirituale quando questo doveva di nuovo decidersi liberamente per Me o per lui. Lui stesso anche sapeva che non poteva distruggere una forma quando era abitata da entità spirituali, e perciò prima rivolse la sua attenzione alla forma del primo uomo, perché la sua meta era di indurre lo spirito primordiale che in questa doveva essere incarnato a spezzare lui stesso la sua forma esteriore, perché credeva di procurargli poi la libertà, che Io avevo tolto allo spirituale attraverso le Opere di Creazione. Mi voleva impedire di portare a termine il Mio Piano di Salvezza.
L’opposizione fra Me e lui esisteva sin dalla sua caduta, e da parte sua non vi rinuncerà mai, finché non si riconoscerà totalmente inerme e nella più profonda debolezza e inferiorità chiederà l’apporto di Forza. Perciò sarebbe anche stato impossibile dargli la prima forma d’uomo come dimora. Perché in lui non c’era la volontà per salire in Alto, mentre lo spirituale passato nello stato dell’obbligo attraverso la Creazione già aveva ceduto nella sua resistenza di una volta contro di Me e soltanto doveva dimostrare ancora una volta la rinuncia della resistenza contro di Me e la Mia Forza d’Amore. E Lucifero sapeva quanto questo spirito era già lontano da lui, e sapeva anche che ora esisteva il pericolo di perderlo del tutto. E dato che lo spirito primordiale generato nel primo uomo era una volta un suo forte sostegno, era anche particolarmente interessato alla sua caduta. Ma sapeva anche del suo desiderio di diventare libero da ogni catena materiale.
A questo spirito primordiale ora assegnai un secondo essere, che gli doveva servire contemporaneamente come sostegno, ma anche come prova della sua volontà. Ognuno avrebbe potuto assistere l’altro di raggiungere l’ultima meta, non posi la responsabilità soltanto sulla spalla di uno, diedi ad ambedue il Comandamento, e ambedue potevano raggiungere insieme la meta. E Lucifero si servì di questo secondo essere conoscendo la sua volontà indebolita, e attraverso questa sperava di giungere alla meta.
La prova di volontà doveva essere pretesa dalla prima coppia d’uomini, e per questa prova dovevano poter agire anche le forze avverse, perché anche Lucifero lottava per le sue creature a cui non voleva rinunciare, benché erano anche Mie. Il suo piano gli riuscì, ma non Mi impediva comunque di dare nel seguito sempre di nuovo la possibilità a innumerevoli esseri di trasformarsi negli uomini su questa Terra e di arrivare a un grado di maturità sempre più alto, benché attraverso la caduta della prima coppia d’uomini le Porte nel Regno della Luce rimanevano chiuse fino alla venuta di Gesù Cristo.
La Redenzione degli esseri spirituali era rimandata dal primo peccato, ma non sospesa, perché quello che il primo uomo non riuscì a fare, lo ottenne l’Uomo Gesù. Lui era più forte del Mio avversario, perché Lui Si serviva della Mia Forza. Lui era e rimaneva unito con Me attraverso l’Amore e fece liberamente ciò che il primo uomo non aveva adempiuto come Comandamento. Lui Si è sottoposto totalmente alla Mia Volontà e dimostrò la Sua dedizione a Me attraverso la Sua passione e morte sulla Croce. Sapeva della colpa primordiale e della ripetuta colpa dei primi uomini, e per estinguere questa colpa, per redimere gli uomini, Mi offrì un Sacrificio di Cui Mi accontentavo, un Sacrificio che aprì di nuovo la Porta nel Regno spirituale, la via verso di Me, e ora possono diventare beate tutte le Mie creature che Lo riconoscono come Figlio di Dio e Redentore del mondo.
Amen
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