B.D.-No. 5194

Bénédiction de la maladie et de la souffrance – Mûrissement

Souvent, la déchéance du corps est un avertissement salutaire pour l’homme qui est encore trop tourné vers le monde et met donc son âme en danger. Il doit apprendre à reconnaître que la Nature peut mettre un terme, et à partir de cette connaissance, prendre conscience de ce qui vient après, quand le corps est devenu totalement inapte pour cette Terre. L’homme doit souvent être averti et exhorté, tant qu’il ne réfléchit pas de sa propre initiative.

Les souffrances physiques, les maladies et l’abandon des facultés physiques doivent donc être considérés comme un moyen pour la maturation de l’âme, car ils peuvent transformer considérablement la pensée d’un homme et sont souvent utilisés comme remède pour l’âme si celle-ci risque de succomber à la mort spirituelle. Mais ils n’atteignent pas toujours leur but. Alors surgit un état d’obstination, un total éloignement du divin-spirituel, et alors l’homme cherche à jouir de la vie malgré la maladie et le malheur qui ont frappé son corps.

Rien de ce qui est destiné à un homme n’est sans signification. La maladie du corps aboutit souvent à la guérison de l’âme ; alors elle a été une bénédiction, parce que l’homme a appris à mépriser le monde après avoir dû y renoncer et qu’il a cherché et trouvé un remplaçant dans le monde spirituel. Il peut recevoir des biens délicieux en compensation des biens que le monde lui refuse et qu’il reconnaît maintenant comme sans valeur. Mais cela implique qu’il se plie humblement au sort qui lui a été imposé pour son âme, qu’il porte en résignation ce qui lui semble difficile, mais qui peut aussi être surmonté.

Dès que l’homme a peu de foi, il sent la Main de Dieu sur lui-même et s’abandonne à la Volonté de Dieu ; et alors il ne peut que gagner, mais jamais perdre, donc ne pas être regretté, parce qu’il possède incomparablement plus qu’un homme plein de santé et de force corporelle qui n’a aucun lien avec le Royaume qui sera aussi un jour son lieu de séjour après la mort physique. Seul le degré de maturité que l’âme possède lors du départ de la Terre est déterminant.

Dieu met en œuvre tout ce qui peut contribuer à accroître la maturité, même si l’homme ne le perçoit pas comme un bienfait tant qu’il est sans reconnaissance. Un jour il comprendra la bénédiction de la souffrance et de la maladie, et il remerciera Dieu pour l’emploi de moyens qui ont conduits au succès, sans cependant limiter la libre volonté de l’homme. Un corps malade n’est pas aussi mauvais qu’une âme malade, et si celle-ci doit guérir, il faut que le corps endure la maladie jusqu’à ce que l’âme soit devenue tolérante, jusqu’à ce qu’elle ait appris à regarder vers le Ciel et à considérer le monde comme une école d’épreuves temporaire. Un jour elle pourra s’élever sans poids et sans entraves dans les hautes Régions de l’Esprit et remercier son Créateur pour les Grâces qu’Il lui a montrées en laissant souffrir le corps pour guérir l’âme.

Amen

Traduit par: Diemo Landgraf

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14 Pourquoi dois-je souffrir ? ePub   PDF   Kindle  
181 Notre terre est une école de l’esprit ePub   PDF   Kindle  
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